L’association scolaire du district francophone met de l’ordre dans ses affaires
La tutelle devra finalement être enlevée
L’association scolaire du district francophone sort du chaos administratif qui l’a mis en tutelle en septembre dernier.
Suzanne Lefebvre, directrice des programmes et des services en français au ministère de l’éducation du Nunavut, a pris en charge le CSDF en tant que curatrice le 12 septembre dernier. Elle a fait part de son intention de demander au conseil exécutif d’enlever la tutelle lors de la dernière rencontre qui aura lieu la semaine prochaine.
“Si cela ne passe pas, on sera obligé d’attendre que le nouveau cabinet soit nommé,” de dire Mme Lefebvre lors d’une recontre du CSDF cette semaine.
“Est-ce qu’on va avoir un party pour célébrer la fin de la tutelle?” a ironisé Paul Landry, un des membres du conseil.
“Non… nous n’avons pas d’argent pour ça!” de répondre Mme Lefebvre.
La mise en tutelle du CSDF a été provoquée par bon nombre de plaintes contre le CSDF venant des parents, de membres de la communauté francophone et même du CSDF. Ceux-ci ont fait allusion à des conflits d’intérêt possibles, à un désastre financier et au manque de crédibilité de l’organisme.
Mais Mme Lefebvre a dit au conseil que son administration est maintenant en ordre, surtout si on la compare avec l’ancienne qui a accumulé un déficit considérable ainsi que beaucoup de dépenses non autorisées.
Mme Lefebvre rapporte que les vérificateurs ont maintenant terminé leur travail de vérification des livres du FDEA. Tout s’équilibre, en dépit d’un déficit cumulé au cours des deux années précédentes.
“On n’est pas dans une situation critique,” de dire Mme Lefebvre. “On doit pouvoir finir l’année en bonne position.”
Lors de la rencontre de cette semaine, le nouveau directeur d’école Jean Morency était aussi présent.
Il remplace Denis Deragon qui avait pris un congé de maladie prolongé sitôt après le début de l’année scolaire.
Monsieur Morency, un passionné de la pêche sur glace, est également un ancien enseignant et directeur d’école. Il vient de la région de Joliette où il a pris sa retraite en juin dernier après 35 ans de service.
“Je cherchais un nouveau défi et j’ai trouvé ce poste par l’internet,” de dire M. Morency.
Habitué à des écoles plus grandes de 600 à 800 étudiants, il dit que ça ne lui prendra pas beaucoup de temps pour apprendre les noms des quelques 40 élèves qui fréquentent l’école des Trois-Soleils.
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