René Lavallée fait partager sa passion pour les cerfs-volants
IQALUIT — René Lavallée vous invite à faire voler des cerfs-volants durant le Toonik Tyme.
Depuis deux ans, M. Lavallée partage sa passion pour les cerfs-volants avec ses concitoyens d’Iqaluit durant le festival de Toonik Tyme. Il consacre son temps et son énergie bénévolement à présenter aux gens les notions de base pour faire voler un cerf-volant.
M. Lavallée, qui est à l’emploi de Nav Can, a passé toutes ses 12 dernières années, à l’exception d’une seule, à Iqaluit.
“Et les arbres ne me manquent pas de tout,” dit-il.
En effet, parmi les attraits d’Iqaluit que M. Lavallée estime le plus, figurent les grands espaces libres ainsi que les conditions de vent propices à la pratique du sport du cerf-volant.
“Peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, en quelle langue vous vous exprimez, vous pouvez tirer du plaisir des cerfs-volants,” de dire M. Lavallée.
Comme membre actif de la population francophone d’Iqaluit, M. Lavallée trouve que c’est très important de montrer de façon visible son implication dans la vie communautaire. Donc, lors de la présente édition de Toonik Tyme, M. Lavallée prend congé de son travail pour pouvoir offrir aux jeunes d’Iqaluit des ateliers sur la production de cerfs-volants.
Grâce aux commandites de l’association francophone de Nunavut ainsi que de la ligne aérienne Canadian North, M. Lavallée organise également un festival de cerfs-volants sur la glace de la baie pour les membres du grand public.
Cet amateur des cerfs-volants aimerait recruter de cette manière d’autres amateurs de cerfs-volants, qui s’intéresseraient à cette activité mi-sport, mi-spectacle.
Pour plusieurs personnes, les cerfs-volants demeurent carrément du domaine du passe-temps pour enfants. Cependant selon un nombre croissant de cerfs-volistes, la pratique du cerf-volant est considérée un sport extrême. Certains mordus attachent leur cerf-volant sur des skis ou des planches de surf et font des courses ainsi que des combats de cerfs-volants aériens.
La dynamique des cerfs-volants est assez simple. Les cerfs-volants volent du fait qu’ils retiennent l’air par le bas. La pression qui est ainsi créée les poussent vers le haut. Un cerf-volant ressemble donc à la voile d’un bateau par la façon dont il agrippe l’air et voyage, sauf que c’est une corde qui le rattache au sol, l’empêche de s’échapper, et l’envoie vers le ciel.
Avec l’arrivée de cerfs-volistes plus sophistiqués, l’ampleur, le dessin ainsi que le prix des cerfs-volants ont immédiatement augmenté.
Certains des cerfs-volants qu’on verra lors de Toonik Tyme ont une valeur de plusieurs milliers de dollars. Ils sont aussi grands qu’un bâtiment de trois étages de haut et requièrent les talents de plusieurs personnes pour les opérer.
Tandis que les cerfs-volants sont des nouveaux-venus au grand nord, ils existent cependant depuis très longtemps dans d’autres coins du monde.
Les polynésiens, entre autres, croyaient que les cerfs-volants étaient associés aux dieux. Selon les Maoris de la Nouvelle-Zélande, les cerfs-volants, comme les oiseaux, portaient les messages aux dieux.
Les Chinois se sont aussi servis de cerfs-volants. Ils ont même gagné une bataille en 202 avant Jésus-Christ en faisant voler de petits cerfs-volants au-dessus du camp de leurs ennemis pour les faire peur.
L’art ancien chez les chinois et les japonais montre souvent des images de guerriers qui se battent munis des cerfs-volants.
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