Un pont entre deux langues

Les ateliers visent à bâtir une meilleure compréhension entre les jeunes inuit et les francophones.

By JANE GEORGE

IQALUIT — A l’école primaire Nakasuk, ce fut une semaine remplie de musique, de danse et de bricolage.

Pendant quatre jours, les élèves des niveaux 4 à 6 ont mis la lecture, l’écriture et les mathématiques de côté pour participer aux ateliers.

Parmi les activités spéciales, il y a eu des ateliers consacrés à la fabrication des tambours, d’autres à la danse et au chant traditionnel inuit et québécois, ainsi qu’un atelier consacré à la performance musicale à l’aide de cuillères ou de tambours.

Cette semaine des arts a été organisée par les professeurs de français de Nakasuk. Les cachets des animateurs venus du sud furent défrayés par l’Association francophone d’Iqaluit.

Ces activités ont été offertes dans le but d’offrir une meilleure appréciation des langues et cultures respectives des enfants qui parlent le français et de ceux qui parlent l’inuktitut.

“C’est un bon mélange,” de dire Martine St-Pierre qui enseigne le français des niveaux 4 à 6 de l’école Nakasuk.

“Comment est-ce que ça se dit en français?” est devenu une question courante durant les ateliers.

Le contact entre les deux groupes se limite généralement à des rencontres informelles dans les couloirs d’école ou dans la cour de récréation.

“C’est bien l’fun d’être avec le groupe des francophones,” a dit un garçon inuk.

Jeudi soir les élèves devaient donner un spectacle devant leurs parents et le grand public.

Vendredi soir, un souper de pi a est prévu ainsi qu’un autre spectacle à l’Association francophone d’Iqaluit.

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