Un nouveau magazine vante le Nunavut auprès des francophones
Le Toit du monde parle de voyages, de culture et d’histoire: le tout en couleurs magnifiques
MONTREAL — L’association des francophones du Nunavut veut promouvoir le territoire à travers un nouveau magazine qui sera publié en français à compter du mois de janvier.
Le Toit du monde vise un public de francophones qui demeurent au Nunavut ainsi que le marché potentiel des voyageurs francophones qui restent en dehors du territoire mais qui aimeraient en savoir davantage sur le Nunavut.
Ses reportages devraient inciter ces derniers à visiter le Nunavut ou même à venir demeurer au Grand Nord.
“Parce que c’est nouveau, tout le monde considère le Nunavut comme étant “la dernière frontière’,” de dire Jean-Sébastien Charron, rédacteur en chef du ” Toit du monde”.
A peu près 6000 exemplaires ont été imprimés pour l’édition hiver 2002, dont 2000 copies seront distribuées partout au Grand Nord à la population francophone , et les 4000 copies restantes envoyées au Québec et dans tous les pays francophones du monde.
“On veut vraiment mieux faire connaître le Nunavut en dehors du territoire,” dit Charron.
Le magazine met l’emphase sur le Nunavut, bien qu’il y ait également des articles sur d’autres régions.
“Parce qu’on le produit ici, on veut que le contenu reflète la réalité du Nunavut, mais on est également intéressés au monde circumpolaire en général.”
Parmi les sujets d’ article, un article sur le tournage du film “Atanardjuat”, un autre sur la célébration de Noël à bord du GCS Arctic en compagnie des premiers explorateurs canadiens à passer l’hiver dans l’Arctique du début du 20ieme siècle, ainsi que d’autres reportages traitant des pistes enneigées qui relient les communautés, la toundra youkonnaise, le caribou et “l’univers finlandais magique.”
Le magazine a déjà paru deux fois de manière sporadique, en 1999 la première fois et pour une deuxième fois au printemps 2001.
Charron explique que l’association veut publier le magazine trois fois durant l’année, en hiver, au printemps ainsi qu’à l’été.
“Le Toit du Monde” servira de médium pour parler de la vie sociale et économique dans le grand nord d’aujourd’hui ainsi que sur l’histoire qui a façonné ce territoire.
“On ne va pas se limiter aux reportages sur le tourisme. On veut toucher un large éventail de sujets,” de dire Charron.
Produire le magazine coûte très cher, environ deux dollars la copie. Les subventions de Patrimoine Canada défraient les dépenses de base, mais on espère que la publicité contribuera éventuellement pour une partie des coûts de production quand le magazine sera mieux connu.
Charron, qui est à l’emploi de l’Association des francophones de Nunavut, travaille à temps partiel sur la production du magazine.
Chaque matin de 7 à 9, il anime une émission en français à la radio communautaire 107.3 MF.
A peu près 450 francophones demeurent à Iqaluit, dont plusieurs y sont depuis longtemps.
A la suite de la création du Nunavut en 1999, l’ association des francophones d’Iqaluit s’est transformée en association des francophones du Nunavut.
Pour recevoir une copie du “Toit du monde” on peut s’adresser par courriel à: tdm@nunafranc.ca ou téléphoner au 867-979-4606.
(0) Comments